note d’intention

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Résumé

A la source de ce blog…
Comment documenter le projet efficacement, comment transposer le plus justement les objectifs communicationnels en interface, comment tirer parti des interfaces pour créer des supports digitaux qualitatifs, comment échanger de façon agile en prenant le projet digital dans sa dimension complète et « holistique » ? C’est l’objet de ce blog.

QUI ?

Je m’appelle Julien MUCKENSTURM, je suis architecte de l’information et fondateur de la société IAFACTORY spécialisée en architecture de l’information. Je suis engagé dans la formation et j’interviens en université au travers de 3 modules complémentaires :

  • la conduite de projet digital
  • la conception de support digital
  • la communication autour d’un dispositif digital

J’ai par ailleurs eu l’opportunité de travailler sur des projets digitaux diversifiés pour des marques internationales et au contact d’équipes pluridisciplinaires, au cours de mon parcours professionnel en agence interactive.

QUOI ?

Dans mon activité je suis chargé de transposer les problématiques communicationnelles ainsi que les services transactionnels des annonceurs sous forme d’interface utilisateur favorablement accueillies par les usagers (idéalement) ; pour cela je dois comprendre les objectifs et le business de la marque d’un côté, et assimiler les perceptions, comportements et usages des utilisateurs finaux d’un autre côté ; ensuite il faut en faire la synthèse, et la présenter de telle sorte que les enjeux  soient intelligibles et assimilables par l’équipe projet et le commanditaire…

transposer...

Or les enjeux du projet se cristallisent de façon irrationnelle mais systématique sur l’interface utilisateur, de telle sorte que tous les travaux de l’ombre entrepris pour en arriver à la matérialisation effective de cette fameuse interface soient relégués aux sous-bassements de la conscience, pour au final, désservir la qualité du produit final.

le projet digital...

Avant d’en arriver à la matérialisation de l’interface, de nombreuses étapes sont pourtant nécessaires et elles impliquent différentes disciplines, différents experts, différentes techniques ; ces « différences » se traduisent, trop souvent encore, autant par un manque d’homogénéisation dans les préconisations formulées (LE FOND) lorsqu’elles ne sont pas contradictoires, que dans leur transcription effective (LA FORME)…

Alors certes, les enjeux de façonnage d’un produit numérique sont aujourd’hui d’une telle complexité et appellent à tellement de compétences pointues de niches que l’on convienne naturellement de la difficulté de « DOCUMENTER LE PROJET DE FAÇON HOLISTIQUE »

Pourtant, c’est bien la continuité de la chaine d’intelligence et de sens, qui permet au coordinateur, au concepteur, au designer, à l’expert technique de formuler la bonne remarque et de prendre la bonne décision sans allers-retours chaotiques, pour finalement aboutir à des produits digitaux de qualité, performants et agréables à utiliser.

MAIS IL FAUT COMPOSER AVEC…

  • les « exigences de l’annonceur »,
  • « son jargon interne »,
  • « sa segmentation produit déjà installée »,
  • « les enjeux business »,
  • « les habitudes de consommation de l’utilisateur final »,
  • « les attentes, perceptions, et comportements effectifs des usagers »,
  • « l’ancien système d’information »,
  • « les contraintes du prochain système d’information »,
  • « le partis pris du DA » qui ne coincide pas avec « la charte graphique déjà établie »,
  • « le référencement »,
  • « la stratégie e-marketing et le taux de clic de la prochaine campagne display »
  • sans oublier « tout l’effort à faire en matière de social media »,
  • bien sûr personne n’oublie « les enjeux d’accessibilité »,
  • « mais je veux voir les wireframes d’abord »
  • et « ton storyboard étouffe ma créativité »,
  • « il faut prévoir le test utilisateur »,
  • « nous avons oublié de spécifier le module panier »,
  • « et quid de l’architecture du plan de taggage »,
  • « peux tu m’envoyer le niveau 3 de l’arborescence éditorial »,
  • « où figure la liste de tous les gabarits à produire »
  • et « au fait, je crois que l’on est hors scope sur cette partie du projet »,
  • « cela aurait d’ailleurs été tellement plus simple si on avait pris le temps de réaliser les études en amont »,
  • ou au moins de faire un « inventaire des contenus » ou une « analyse ergonomique »,
  • mais « n’oubliez pas mes objectifs de communication »,
  • et bla, bla, bla…

Tout ceci, certains d’entre nous l’entendent  au quotidien dans leurs projets… Non pas que le travail collaboratif soit mal organisé, structuré, mais simplement que le projet digital induit de la complexité parce que beaucoup de choses à traiter, avec beaucoup d’acteurs différenciés.

Comment réussir à documenter le projet de A à Z, sans verser dans « l’usine à gaz » ou l’encyclopédie, de façon synthétique, efficace, et sur un fond d’accord commun, de telle sorte que si « on me demande des storyboards maintenant » je puisse rétorquer « mais nous n’avons pas encore finalisés l’inventaire des contenus », etc.

Comment documenter le projet efficacement, comment transposer le plus justement les objectifs communicationnels en interface, comment tirer parti des interfaces pour créer des supports digitaux qualitatifs, comment échanger de façon agile en prenant le projet digital dans sa dimension complète et « HOLISTIQUE » ?

C’est l’objet de ce blog.

  • J’y partage mes ressources (supports de cours, fiches métier) que je mets à disposition des étudiants avec lesquels je travaille.
  • Je propose des solutions et une certaine vision de la conception de projets digitaux (templates, documentation projet) à ceux qui recherchent de nouvelles méthodes de travail à expérimenter
  • Je donne mon avis et j’échange sur les problématiques du design interactif, ses process, notamment sur la place et le rôle de l’architecte de l’information ainsi que sur les enjeux de l’architecture de l’information dans sa capacité à répondre aux nouveaux défis des marques
  • J’essaye de mettre en perspective les problématiques actuelles de la conception d’interface dématérialisée (parce que tous les faisceaux business des marques tendent progressivement à converger au sein d’une seule et même interface utilisateur, agrégeant toutes les cibles, toutes les offres, et toutes les problématiques, les acteurs économiques se voient obligés de reconsidérer en profondeur leurs modèles organisationnels, économiques et humains, et en ce sens, recourent de plus en plus à l’architecture de l’information).

N’hésitez pas à partager vos expériences et à réagir,
Bonne lecture labyrinthique…

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