Templates iafactory, en coulisse…

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Résumé

Après de nombreux mois passés dans notre QG de la ligne Maginot (il y avait une connexion wifi je puis vous l’assurer), nous voilà revenu avec quelque chose d’original, on l’espère, et de sympathique, ce serait encore mieux, à vous proposer : templates IAFACTORY… Process, méthode, conception, outil, design… Tous les thèmes que nous chérissons sont réunis, cela mérite bien d’en faire un tour d’horizon.

Templates.IAFACTORY, les origines…

Tout part de 2 constats très simples :

  • l’être humain est paresseux, toujours
  • en même temps, il est intelligent, presque toujours

Voilà, à partir de là nous avons commencé à travailler sur templates IAFACTORY. Non pas pour faire un outil intelligent destiné aux paresseux, mais plutôt un outil que l’on puisse utiliser en toute paresse afin d’en tirer le maximum d’intelligence. Ne faisons pas d’amalgame je vous prie. On ne parle pas d’un outil intelligent pour les paresseux, pas du tout :). Ces caractéristiques communes à tout bon homo-sapiens qui se respecte, sont à conjuguer au fait que l’homme, primitif ou pas, cultive un intérêt marqué depuis toujours pour les outils. D’ailleurs les philosophes en ont fait un concept marketing avec l’homo-faber.

C’est sur cette étude de marché initiale (et infaillible) que se fonde la conception du projet templates IAFACTORY. C’est important de bien connaître les caractéristiques techniques de l’utilisateur final, et c’est pour cette raison qu’il nous apparaissait primordial de travailler notre marketing sur des bases tangibles.

Note : à propos du nom, on a voulu faire simple. IAFACTORY, c’est parce que nous avons conçu cet outil. Templates, c’est ce qu’il contient. Au fond, c’était toujours plus explicite que : une-méthode-de-conception-innovante-pour-vos-projets-digitaux ou quelque chose de ce genre.

Vers plus de cohérence

Dans un projet digital, il y a pleins de choses à faire. Et pour beaucoup de monde. Nous le savons tous maintenant. Les étapes sont nombreuses, et on peut vite se perdre dans les to do list listes de choses à faire. Comme les projets s’étirent dans le temps, et impliquent de nombreuses personnes, parfois différentes, et à des moments différés, il n’est pas inutile de formaliser une partie de l’information du projet.

Pour cela on balise souvent le projet à l’aide de livrables. Cela rassure tout le monde (surtout les clients) et donne un semblant de contrôle à quelque chose qui est « out of control ». Dans une autre ère, on parlait de concilier tous ces documents dans « le grand classeur », « le mémo », « la mémoire du projet », en gros la bible du projet.
Nous avons tous une idée de la taille de la bible. Volumineuse. Et de la façon dont ont été « assemblés » ses textes fondateurs.

Sur un projet de plusieurs mois, le risque est donc de voir les documents se multiplier (la démultiplication des pains), formalisés par différentes personnes, dans différents formats, avec différentes chartes, plusieurs versions. Il y a comme un risque de manque de cohérence ! In fine, pour recomposer le fil directeur de tout ce travail, il faut disposer de la pierre de rosette.

Il y a surement mieux à faire que de vouloir ouvrir PROJECT, WORD, POWERPOINT, EXCEL, PHOTOSHOP, ILLUSTRATOR, BALSAMIQ, AXURE… en même temps, pour prendre connaissance des différents documents. Bien sûr chacune de ces applications remplit formidablement les tâches qu’on lui assigne. Mais cela oblige à faire des sauts de puce, et fragmente la chaine de sens, du moins celle qu’on essaye de faire émerger, dans le projet (ceci dit, on ne pourra pas se passer de PHOTOSHOP ou FLASH par exemple ; la production c’est encore autre chose).

Pour résumer, le risque, avec le principe de formalisation des différents livrables du projet, c’est de se retrouver avec beaucoup de documents, trop même, et pire, trop différents. Une sorte de fragmentation de l’oeuvre…

Nous voulons tous gagner du temps !

JE / TU / IL-ELLE / NOUS / VOUS / ILS-ELLES… tout le monde veut gagner du temps. Pour se consacrer à ses enfants, promener son chien, aller à une expo, voyager, regarder la champions league… C’est le postulat de base.

Dans les projets digitaux c’est pareil, n’est-ce pas ? Il y a mieux à faire que de réinventer la roue à chaque démarrage de nouveau projet, vous en conviendrez. Pourtant c’est tentant, hein. Mais il y a tout de même beaucoup de choses à faire, et de documents à produire, surtout si on part depuis la feuille blanche…

  • il faut préparer le brief
  • l’annonceur vend bien des boîtes à chaussures, c’est ça ?
  • as-tu le temps de faire un benchmark ?
  • appelle machin pour l’audit du site…
  • on doit formaliser nos objectifs
  • mais tu te trompes, on s’adresse plutôt à telle cible
  • est-ce que tu crois que ça remet en cause notre positionnement
  • demande à bidule de nous faire des personas
  • et quels parcours utilisateurs te semblent prioritaires
  • oui c’est vrai, peut-être qu’on devrait faire des scénarios de navigation
  • bon, on devrait réfléchir au sens qu’on veut donner à tout ça
  • ça tombe bien il faut faire l’inventaire des contenus
  • et qui va s’occuper de tout réorganiser, et comment ?
  • on a du pain sur la planche avec notre stratégie éditoriale
  • en plus il faudra optimiser la sémantique
  • ah oui, et optimiser tout ça pour le référencement google
  • est-ce que machin-chose est toujours sur Paris pour nous aider à prioriser nos mots-clés ?
  • ça me fait penser à tout ce qu’on doit faire en matière d’e-marketing
  • l’open graph de facebook, les tweets, et tout le toutim ex.2.0, ça va avoir des impacts sur notre interface
  • oui et tu devras t’occuper d’animer tout ça
  • ah mince, on va devoir planifier alors…
  • et quid de la campagne display, et adwords, quoi, quand, comment ?
  • ok, c’est bien joli, mais on n’a toujours pas notre arborescence
  • et comment ça va fonctionner ?
  • il faudrait une cartographie des flux à récupérer
  • peut-on me donner une vision exacte du nombre de gabarits de ce site ?
  • et la liste des fonctionnalités tant qu’à faire ?
  • oui mais d’ailleurs, tu sais combien ça va coûter tout ça ?
  • pfiou, plus moyen de le savoir, faisons des zonings pour y voir plus clair
  • non tu te trompes, on a plutôt besoin de wireframes détaillés…
  • mais bidule ne pourra pas les faire sans connaître les contraintes du CMS
  • et les objectifs d’accessibilité…
  • je connais un super codeur HTML5 CSS 3
  • bon on rédige les spécifications fonctionnelles du bidule ?
  • au fait, on ne ferait pas aussi une version mobile ?
  • et puis le boss veut aussi une application ipad
  • au final, je crois qu’on va avoir besoin de tester/évaluer tout ça
  • et de mettre en place tout de suite les bons indicateurs de mesure
  • bla
  • bla
  • et puis il faudra préparer les réunions, les conducteurs…
  • tenir à jour un carnet d’idées et une to do list liste de tâches…
  • zzzZzzz

templates IAFACTORY permet de faire cela
Gagner du temps pour gagner en efficacité. Gagner du temps, équivaut plus ou moins a :

  • avoir des outils pour répondre à ces différentes problématiques.
  • ne pas avoir à recréer tous ces outils pour chaque projet.
  • pouvoir centraliser cette information dans un format cohérent.
  • permettre aux personnes concernées d’interagir facilement sur les documents.

Gagner en efficacité, équivaut plus ou moins a :

  • maîtriser une méthode de travail.
  • une méthode fiable, puissante, souple et adaptable.

Il faut donc des outils. Et surtout savoir les utiliser avec méthode ! Vous pouvez jeter un oeil à cette vidéo pour éliminer la couche abstraite de ces propos :

Méthode outil, outil méthode

templates.IAFACTORY est autant un outil (ou plutôt une boîte à outils) qu’une méthode.

Boîte à outils
Boîte à outils car elle contient 125 modèles fossilisés balisés, permettant de faciliter le travail de formalisation…

Méthode
Méthode, car les modèles sont déjà organisés, ils permettent donc de suivre une trame, linéaire (même si le projet est rarement linéaire) ou personnalisée (le projet peut commencer par tel sujet plutôt que tel autre). C’est une méthode robuste, car elle permet, a priori, de couvrir l’ensemble des problématiques de la chaine interactive. Et de façon synthétique. C’est une méthode souple, car le format proposé, permet soit de suivre la trame comme qui dirait de A à Z, soit de construire sa propre trame en fonction du besoin du moment.

C’est donc une méthode-outil. Et vous pouvez l’adapter à vos projets, à vos besoins…

  • en utilisant la version « timeline », où les 125 modèles suivent un cycle projet classique
  • en utilisant la version « personnalisée », où vous choisissez d’insérer les modèles comme bon vous semble, indépendamment du cycle projet
  • en utilisant la version « part » (une partie quoi), qui vous permet de vous consacrer à une thématique précise (le brief, le bench, l’arbo…)

C’est donc bien quelque chose de modulable ! La capture ci-dessous des 3 versions évoquées…

C’est aussi un service, qui se vend…
et qui a donc un prix

templates IAFACTORY c’est aussi un service.
Un service qui peut vous faire gagner de l’argent directement et indirectement. Pour vous comme pour nous bien évidemment :

  • Directement, par la vente de votre génie à l’aide des trames proposées… Après tout, ne vend-on pas des livrables ?
  • Indirectement, en faisant l’économie du temps perdu à devoir tout formaliser depuis 0. Donc gains de productivité en interne. A cet effet, on peut imaginer le temps qu’il faudrait à une société pour modéliser/formaliser tout une gamme documentaire afin d’être plus performants dans la gestion/coordination/conception/suivi des projets digitaux.

Résumé : c’est un service que vous allez vendre à vos clients et/ou qui va vous faire gagner du temps en interne.

UN MOT SUR LE PRIX

C’est sur cette notion de service que nous avons travaillé notre politique de prix. Les gains de productivité et la possibilité de revendre un travail pré-réalisé, justifie selon nous les prix proposés, notamment pour le kit complet contenant les 125 modèles.

Si l’on raisonne en temps passé, rapporté au tarif d’une journée de travail dans le secteur professionnel du digital (peu importe le profil)… nous n’avons pas vraiment à rougir. Si une journée de chef de projet par exemple, peut + ou – se vendre de 400 à 900 EUR (H.T., prix observés, selon les structures), que l’on songe à la productivité réelle, dans cette même journée, du chef de projet, alors la matrice templates IAFACTORY s’impose de fait comme un énorme gain de productivité. Il fera économiser des journées de travail entières (nombreuses).

Nos prix nous apparaissent donc raisonnables et justifiés (mais c’est normal qu’on dise cela n’est-ce pas ?), il n’est de toute façon pas question de brader ce travail. On nous a déjà dit de proposer nos templates gratuitement… Allons donc ! Travailler gratuitement ne paye pas les factures, même si c’est gratifiant. Nous ne sommes pas insensibles aux concepts des modèles gratuits propres au web, mais tout de même…

Et puis pour finir c’est un remède

Un remède contre le syndrome de la feuille blanche… Vraiment ? Oui, en partie.

La conception, la création (tout ça quoi comme disent les jeunes), ce sont des choses un peu étranges. Le processus est très complexe (cet article remarquable en parle bien, notamment en montrant le caractère chaotique du cheminement…). Nous évoquions déjà dans d’autres articles de ce blog le fait que de s’exposer à corps nue devant la complexité, ne pouvait que favoriser de façon certaine l’identification de nouvelles structures, la connexion entres les concepts… Sans toutefois que cela puisse être combiné à la foudre inspirationnelle ou à l’éclair de génie, qui frappe sans prévenir et ne peut être invoqué comme un sortilège de final fantasy ou secret of mana… Il y a là vraiment un quelque chose qui relève de l’expérimentation, d’une élaboration lente et d’une structuration progressive…

Templates IAFACTORY propose une trame qui permet d’accompagner ce lent travail de conception-création.

En démarrant de 0, par les premiers modèles proposés dans la matrice templates IAFACTORY (identité de l’annonceur, existant, benchmark, cibles, persona, parcours, positionnement, sémiologie…), on fait un grand pas vers les solutions. Forcément et comme toujours, à force de travailler, on a le temps de cogiter et cette façon de procéder favorise naturellement le processus de création, l’identification des idées les plus percutantes…

persona templates iafactory

Comme les modèles sont déjà balisés, et que la trame constitue une forme de guide, on arrive plus facilement à se glisser dans le toboggan (ou dans le tunnel, ça dépend plus des astres que de la volonté…) de la création, de façon assez rapide d’ailleurs puisque c’est une glissade… Encore faut-il avoir au moins 1 journée à consacrer à cela (le temps de monter l’échelle avant de s’élancer sur le toboggan).

En bref, vous l’aurez compris, templates IAFACTORY est également une méthode de travail visant à favoriser le processus de création. Un peu comme un plan de travail créatif en publicité, ou une star stratégie. En embarquant quelques bons procédés publicitaires (une industrie vieille de plus de 100 ans qui a contribué à générer de bons process) mais avec les subtilités digitales en plus. Pour l’heure, ce type d’approche n’est pas encore légion.

Les limites d’un modèle…

Bien sûr, nous avons tous nos propres outils et méthodes, adaptés à ce que nous faisons et consolidés avec l’expérience. Transposé à l’échelle des grandes structures, grosso-modo amenées à travailler 365 jours sur 360° des problématiques de la chaîne interactive, il y a déjà moins d’outils et moins de méthode. Enfin, c’est ce que l’on a pu observer…

Et même pour les freelances et super consultants, petites structures et autres, ce n’est pas toujours facile d’avoir un cadre de travail qui couvre le spectre digital de façon holistique

Et c’est donc, à peu près ici, qu’arrive à point nommé une solution comme templates IAFACTORY :). Néanmoins nous ne sommes pas dupes. Un modèle reste un modèle. Nous savons tous comment en tirer parti… tout en connaissant les points faibles du modèle… Pas besoin de se plonger dans la littérature ou l’oeuvre de Max Weber pour cerner les limites de l’idéal type homo economicus par exemple. Ou encore les archétypes de Carl Gustav Jung.

Nos templates restent des modèles. Mais grâce à eux, on peut disposer d’un référentiel pour bâtir sa pensée, l’améliorer, l’affiner. C’est là que réside la force du modèle. Il donne le cap. Il montre une voie possible. Parmi tant d’autres.
Nous avons essayé de modéliser un maximum de modèles pour pouvoir affronter de nombreux cas. Mais l’univers digital tient beaucoup du tourbillon, présente un caractère pour beaucoup fractal… donc 125 modèles ne sauraient en capter les infinies subtilités. Mais ça reste un bon début ! Et on n’a pas besoin de faire du fractal dans tous les projets… Enfin, il est assez facile de faire évoluer le modèle, dans la théorie au sens conceptuel, comme dans la pratique au sens technico-opérationnel, et donc aussi dans powerpoint avec les systèmes de masques (on en reparle un peu plus loin)…

Maintenant, pour reprendre un classique, il est aussi vrai que « trop de documentation tue la documentation ». Nous avons beaucoup d’échos sur le concept du « trop de formalisme » vs. la super agilité… Les très petites équipes qui savent bien communiquer et maîtrisent leur art, peuvent sans doute se passer d’un trop plein de documentation. Même s’il sera toujours utile d’avoir une arborescence sous la main, ou tout autre type de document…

Mais de façon générale, dans les projets où beaucoup d’acteurs sont impliqués, il est inévitable de passer par un travail de scribe (les enluminures en plus et les lignes déjà tracées avec templates IAFACTORY…). C’est donc à chacun de faire le bon effort pour éviter de créer de la data inutilisable.

Les outils que nous utilisons…

En tous les cas ce sont les outils que nous utilisons. Tout du moins ceux qui nous inspirent et nous permettent de moduler, faire évoluer, adapter, créer du sur-mesure.

On en est assez content, même si c’est normal puisque nous avons d’abord conçu tout cela pour mieux résoudre nos propres problèmes… :)

Bien sûr, la nature de nos activités, nous amène à travailler sur des projets d’architecture de l’information parfois très complexes, ce qui nous oblige à faire du sur-mesure / à adapter systématiquement (c’est dommage, mais ce serait trop facile sinon…). En tous les cas c’est le framework de base qui nous permet de travailler sur nos projets. Il est assez complet, ce qui permet de ne pas oublier trop de choses en cours de route.

En bref, c’est un outil assez puissant, même s’il y a et il y aura toujours des choses à améliorer, à cette échelle, rien ne peut vraiment être parfait.

Powerpoint… R U CRAZY ?

D’ailleurs, en parlant d’imperfection… Parlons un peu de PowerPoint…

Aussi controversé qu’utilisé, une mise au point s’impose à son sujet… parce que notre framework d’outils, c’est d’abord un framework powerpoint. J’entends déjà les « va de retro satanas » qui fustigent de derrières vos écrans.

Ce n’est pas à nous de dire, structurellement, si powerpoint mérite le bûcher… d’autres écrivent des livres pour nous dire que c’est un logiciel qui abrutirait ses utilisateurs (ce qui revient à considérer l’utilisateur comme passif et méprisable… il utilise powerpoint, oh, c’est méprisable…drôle de raisonnement). En mettant en avant le fait que c’est un simplificateur de la pensée. Avec de bons exemples à la clé d’ailleurs. Bon, soit, tout cela on ne le conteste pas après tout. On trouve bien d’assez mauvaises présentations pour le justifier.

Néanmoins, PowerPoint regorge d’une foultitude d’artefacts qui en font un allié surpuissant quand on arrive à bien en tirer parti. Après tout, on peut bien faire des liens dans PowerPoint, on peut jouer du maillage, on n’est pas obligé de suivre une trame linéaire… On en fait, à peu de choses près, ce qu’on veut. C’est un outil extraordinairement flexible.

  • et il est installé P A R T O U T, ou quasiment (c’est d’ailleurs cette hégémonie qui fait effet de repoussoir pour beaucoup de détracteurs)
  • pour faire une comparaison, on n’a pas besoin de 50 codecs pour s’échanger un fichier, et même pour l’éditer, le faire évoluer
  • sur PC, comme sur MAC, même si les mangeurs de pomme vont plus facilement dénigrer l’affreux oncle Bill…
  • il y a de grande chance pour que le chef de projet, le designer, le marketeur, l’ingénieur… et même le PDG dispose d’un powerpoint installé sur son poste de travail
  • bref qui permet donc de partager des docs. avec un maximum de simplicité
  • offrant la possibilité de travailler à la fois sur un brief/un budget/un scenario…
  • affichant des possibilités d’édition simples (pas besoin de sortir de polytechnique)

Nous avons testé beaucoup de logiciels. D’après nous, PowerPoint est le plus flexible (il est « multi-powerful« ) : on peut y faire un audit de l’existant, un benchmark, une arborescence, un storyboard, un brief, un business plan, un budget.

On peut tout y regrouper. Manque de spécialisation ou formidable opportunité d’agrégation ? Formidable opportunité d’agrégation ! C’est cette dernière caractéristique qui nous pousse à croire qu’à l’heure actuelle il est l’outil à privilégier pour documenter le projet digital (mais peut-être qu’on se trompe ? en fait non, on ne se trompe pas hein !)

  • Si je travaille sous Axure… J’isole ma conception dans Axure. Mais quel client a diable un Axure d’installé sur son poste ?
  • Si je fais mon planning dans Project, j’isole mon planning dans Project. Voter interlocuteur doit disposer de Project pour éditer le document source.
  • Si je fais mon arborescence avec visio, j’isole mon arborescence dans Visio. Voter interlocuteur doit disposer de Visio pour éditer le document source.
  • Si je fais mon budget dans excel, j’isole mon budget dans excel. Tout le monde a excel. Donc ce n’est pas grave :) ! En plus il y a de bonnes synergies avec PowerPoint.
  • Si je fais mon storyboard sous Balsamiq. Ben je fais mon storyboard sous Balsamiq. Mh. Mais, les personas, le brief, tout ça, Balsamiq le met où ? Oui ce n’est pas son rôle, mais quand même…
  • Si je fais une cartographie sous Fireworks… Ou illustrator. Je vais produire un document cool, mais mon client pourra-t-il l’ouvrir sur son poste… Pas sûr… Et puis je risque de faire du design…

Vous avez compris la logique générale n’est-ce-pas. Un logiciel spécialisé excelle dans son domaine. C’est donc intéressant de l’utiliser pour une tâche précise. Mais quand les tâches sont nombreuses et qu’il y a fort besoin de partage et de travail collaboratif (cas des projets digitaux), cela revient aussi à démultiplier les licences à acquérir, à fragmenter la chaine de sens dans différents formats, bref, à exclure un tas de gens des possibilités d’édition. « Oui mais non, chacun a sa place après tout… ». Comme dans le fordisme-taylorisme ? Quel superbe modèle…

Evidemment on peut ne pas être d’accord. Et puis il y a pleins de cas qui obligent l’usage et l’exégèse d’un outil en particulier (photoshop, très bon exemple).

Mais pour toutes les tâches transversales, de gestion, conception, marketing, réflexions, ébauches, oui, il y a tout à gagner à regrouper ! Dans un 1 seul logiciel. Et mieux encore. Dans 1 seul fichier ! Et mieux encore. Dans un fichier avec des liens. C’est un peu l’esprit de templates.IAFACTORY, donc c’est normal qu’on défende ce point de vue !

Certes PowerPoint n’est pas parfait.
On peut lui reprocher pas mal de choses.
Mais bon, on peut en faire bien des choses.
Et même des choses plutôt bien.

… Pourtant à la base on n’imagine pas de telles possibilités pour un soft aussi standardisé dans ses usages, à première vue.

Format A3, un choix, pas une hérésie…

Pour agréger un maximum de datas, il faut le format le plus approprié qui soit. Ce format c’est l’A3. Paysage vraisemblablement.

Passer du modèle A4 au modèle A3, plus grand, permet d’élargir le champ des possibles. Et de considérer l’édition sous un nouveau jour. Plus confortable. C’est donc ce choix que nous avons fait avec templates IAFACTORY.

Certes l’A4 est plus universel. Et nous aimons ce qui est universel. Facile à imprimer, facile à projeter…
Mais A4 = taille limitée, très formatée, pas approprié à des wireframes détaillés, des arborescences plus profondes, des cartographies plus riches…

L’A3 permet vraiment de passer dans un autre univers, celui de la conception. Et qu’est-ce qu’un projet digital, sinon une (très) longue procession vers la matérialisation d’un support, donc un long process de conception.

Bref, en choisissant le format A3, nous faisons aussi le choix de privilégier des supports de travail plutôt que des supports de présentation (!)
Donc plutôt des outils à imprimer (avec modération), que des documents à projeter à l’écran. Halte à l’hérésie ! Aujourd’hui on brûle tous ceux qui n’utilisent pas le vidéoprojecteur ». Quel dommage ! Pourquoi tant d’inquisition avec ces écrans… En réunion, privilégions des choses manipulables, regardons nous au lieu de fixer le regard sur ce fou_u écran qui monopolise déjà bien assez notre attention…

Cela nous semble avoir du sens lorsqu’il s’agit d’échanger sur des arborescences, des supports de conception, des éléments prêtant à discussion…

Bien sûr on peut aussi projeter des modèles A3 à l’écran. C’est toutefois plus petit, donc il faut un dispositif avec une bonne résolution. Et un document A3 s’imprime aussi très bien dans le format A4, avec une simple mise à l’échelle, proposé dans les paramètres d’impression.

L’A3 est donc un état d’esprit, et il ne convient pas à tout le monde. Il se défend au glaive, comme à la belle époque. Il est bien plus fréquent dans l’univers professionnel. Quoiqu’il en soit, quand nous travaillons sur des formats A3 avec nos clients, en règle générale, ils sont toujours ravis du résultat. Vraiment, ça marche ! Adoptez ce format :). Mais si vous êtes ici, vous êtes déjà A3phile.

La simplicité de templates.IAFACTORY

La simplicité de templates IAFACTORY, participe naturellement de la simplicité de Powerpoint.

1° vous insérez le modèle, parmi le référentiel des 125 templates à disposition…
2° vous pouvez l’éditer, hyper simplement…
3° si vous souhaitez modifier 2-3 choses, rien ne vous empêche d’éditer le masque…

Testez donc un échantillon pardi !

Si le coeur vous en dit, vous pouvez tester un exemplaire gratuit sur le site du shop. Il vous faudra produire l’effort de créer un compte sur le site (et vous en profiterez pour observer que notre process n’est pas irréprochable, mais on va l’améliorer).

Cela vous permettra de voir si le format A3 est bien adapté à votre dispositif, et par ailleurs de faire les vérifications minimales par rapport à votre environnement de travail (version de powerpoint, plateforme mac, pc). Sachez que nous avons choisi de travailler tous nos documents au format .pptx (le format universel de powerpoint depuis les versions 2007).

Vous pouvez visualiser cette vidéo de démo (un peu longue, mais aux vertus pédagogiques) pour bien comprendre les tenants et les aboutissants de nos propos. Et voir comment tirer parti de templates IAFACTORY :

 

Question, évolution, etc…

Si notre projet vous intéresse, que vous avez une question, par exemple si vous souhaitez envisager la mise en place d’une telle méthode dans votre société, avec des adaptations aux spécificités de votre structure, n’hésitez pas à nous contacter. Nous pouvons créer vos propres modèles. Ceux qui vous feront gagner du temps.

Sachez enfin que plusieurs ajouts significatifs, dont nous vous reparlerons, sont prévus pour la suite, pour enrichir ce « framework ». Ce n’est donc pas un fossile !

Merci pour votre attention si vous avez tenu jusque-là,
Templathématiquement vôtre,

Note : vous pouvez approfondir tout cela sur le blog en consultant les articles rattachés au tag « modèles » qui balayent en détail le contenu de la matrice documentaire dont nous venons de vous parler. Et bien sûr, vous pouvez toujours visiter le site à l’adresse www.iafactory.fr/shop

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