La conception du catalogue produit fait partie des techniques de conception UX design de monétisation.
Découvrez des exemples illustrés et des ressources pour concevoir votre catalogue produits ecommerce.
Comment créer l'architecture de l'information du catalogue produit de votre dispositif digital ?
Quelles sont les méthodes de classification ? Comment faire pour organiser votre catalogue ? Qu'est-ce qu'un bon référentiel de produit en ligne ?
Nous allons essayer de répondre à ces différentes questions du point de vue de l'architecte de l'information. La conception d'un catalogue produit est un travail complexe qui implique 4 compétences clés : le design de l'interaction (parcours du catalogue), le design de l'information (visualisation de chaque étape de l'exploration du catalogue), l'architecture de l'information (structuration des catégories), le référencement SEO (maillage interne).
Si votre catalogue est mal organisé, vos utilisateurs risquent d’éprouver des difficultés à trouver les produits qu’ils recherchent. Ils risquent aussi d'abandonner rapidement votre support pour celui d’un concurrent… Le travail de segmentation du catalogue implique à minima deux tâches complexes interdépendantes en matière d’architecture de l’information :
L’optimisation de la segmentation d’un catalogue est fondamentale dans le travail de conception fonctionnelle d'un site ecommerce (vente de produits) ou d'un site transactionnel (vente de services). Le catalogue produit incarne finalement le parcours utilisateur permettant d’accéder aux fiches produits de votre dispositif…
Au-delà de l'agencement du catalogue, il faut concevoir tous les gabarits (maquettage fonctionnel) qui permettent de l'explorer : ainsi en est-il pour le parcours utilisateur dit de descente catalogue. Celui-ci va de la page d’accueil jusqu'aux fiches produits, en passant par toutes les modalités de filtres et de comparaisons dans les pages de résultats.
Quel que soit le projet digital, le catalogue produit doit être considéré comme une entité dynamique : l’offre évolue, les produits se renouvellent, les catégories bougent, certaines sont mises en avant de façon saisonnière, d’autres disparaissent, il y a la gestion des stocks…
Le travail de l’architecte de l’information consiste à modéliser le catalogue en tenant compte de ces mouvements dynamiques, en privilégiant les logiques d'ouverture et d’évolutivité vs. une conception du catalogue trop figée et trop rigide.
De l’autre côté de la barrière, côté utilisateur, la notion de catalogue est abstraite et ne fait pas toujours sens. En effet, chaque utilisateur peut avoir sa propre logique de classement : partant de ce postulat, on peut considérer qu’il est indispensable de concevoir des catalogues produits offrant différentes modalités de consultation et d’accès…
Un enjeu majeur de la conception du site e-commerce réside de fait dans la qualité, l’accessibilité, la lisibilité, le découpage et la segmentation du catalogue produit.
On essaye également, dans une logique de design d'expérience utilisateur, d'optimiser le catalogue produit pour faire converger les besoins commerciaux des équipes et des chefs de produits avec les attentes des utilisateurs finaux.
Bon, ça reste un peu théorique c'est vrai... Mais les enjeux du design UX sont bien de créer un point de rencontre entre l'offre et la demande, et cela vaut aussi en matière de catalogue...
Cela peut paraître surprenant et iconoclaste du point de vue de l'architecte de l'information : l'organisation du catalogue n'est pas cruciale dans le business model et ce n'est pas la réorganisation d'un catalogue autour de catégories qui apportera des améliorations spectaculaires au taux de transformation. Entendons-nous bien : on parle ici d'organisation, et pas encore d'accès...
A l'inverse, un référentiel produit très complexe à appréhender pourra nuire aux performances du dispositif. Le travail de l'IA est d'éviter la catastrophe car elle est toujours visible sur le plan de l'organisation d'un catalogue. En revanche, lorsque les produits sont ordonnancés de façon intelligible, le travail de l'architecte de l'information passe inaperçu.
Les utilisateurs recourent à toutes les stratégies de contournement pour éviter de parcourir le catalogue. Nous allons en reparler dans les parcours d'utilisation...
Comme aime le marteler le Docteur Ergo : Ta logique n'est pas ma logique. Ce précepte a une résonnance très puissante et touche aux fondamentaux de l'architecture de l'information. Les classements diffèrent pour chaque individu, les compromis sur l'organisation sont soit nivelés par le bas, soit l'affaire de spécialiste.
Les utilisateurs considèreront systématiquement que votre architecture de l'information n'est pas optimale, qu'elle pourrait être plus ceci, plus cela, car chaque être humain a sa logique de classement... Ce sont des faits. C'est le facteur humain.
Bien sûr, on peut recourir à un tri de cartes pour essayer d'améliorer les principes de structuration : ces travaux relèvent de l'ajustement et de la correction. Il n'y a pas une organisation qui puisse recueillir l'unanimité.
Faut-il pour autant baisser les bras dans l'organisation du référentiel de produit ? A vous de voir :). Evidemment non.
Il est important de garder à l'esprit qu'il n'y a pas d'organisation parfaite, que tout classement relève toujours d'un choix et que les critères d'objectivité sont tout à fait relatifs.
On peut ainsi chercher à se caler sur une organisation du catalogue grand public plutôt qu'un référentiel construit sur une sémantique technique. De même, on cherchera à trouver des libellés fédérateurs. Jetez un oeil aux méthodes en bas de page pour en savoir plus...
Au moment de concevoir votre catalogue produit, arrêtez-vous une seconde sur les indicateurs de fréquentation de votre dispositif digital. Vous constaterez que la part d'utilisateur qui descend le catalogue produit de la page d'accueil vers la fiche produit est faible. Il est toujours difficile de communiquer des chiffres car chaque site ecommerce regorge d'originalité suffisamment importante pour générer des usages différents. Néanmoins, on observe que le parcours dit rationnel concerne moins d'un utilisateur sur quatre... Vous pouvez obtenir ces résultats à partir des données web analytic sur le plan quantitatif. Et vous arriverez au même constat après un test utilisateur ou une série d'entretiens... La logique de parcours rationnelle, bon élève, où l'utilisateur déroule méthodiquement le catalogue, relève de l'archétype et même du mythe. Alors, pourquoi se donner autant de mal à organiser un catalogue produit ? Et surtout, comment les utilisateurs appréhendent-ils la structure de votre catalogue ?
La majeure partie du trafic entrant sur un site marchand est issu de la longue traine : les utilisateurs arrivent sur le site internet directement sur la fiche produit depuis Google, pour caricaturer, après avoir saisi une requête. Dans ce cas, l'utilisateur n'a pas eu besoin d'explorer votre catalogue. Si la requête n'est pas satisfaisante, l'utilisateur fait machine arrière et retourne sur Google pour lancer une autre requête et comparer dans la lignée des théories économiques néo-classiques - homo-economicus. Les usagers sont très volatiles et les taux de rebond sur les fiches produits enregistrent des valeurs élevées (1 sur 2 quitte le site directement, un peu plus, un peu moins en fonction du site), principalement en vertu de ce principe. Logique de parcours d'utilisation opportuniste.
Les profils d'utilisateurs chercheurs ayant recours au moteur de recherche interne rentrent dans cette catégorie : à noter, les utilisateurs qui effectuent une requête sur un moteur de recherche interne vont passer beaucoup plus de temps sur votre site (à vous d'interpréter si c'est pour les bonnes ou les mauvaises raisons...).
En matière de parcours d'utilisation, les utilisateurs sont extrêmement sensibles aux fondamentaux du commerce : le prix, et le prix, et toujours le prix. Or, un raccourci rapide consiste à rattacher le prix à une logique d'opération commerciale : vous constaterez que les sections dédiées aux animations commerciales (vente flash, opération thématique, promotion saisonnière, campagne coup de poing) enregistrent toujours d'excellents taux de fréquentation. C'est un pattern ou un motif classique : et si j'allais dénicher la bonne-affaire. Logique de parcours d'utilisation dit impulsif.
Comme en magasin, certaines catégories de prospects ont besoin d'être conseillés : ils se rapprochent du rayon (ils cliquent sur une catégorie du catalogue) puis font appel à un conseiller ou à un vendeur. Sur votre site, c'est le rôle du guide d'achat. L'utilisateur ne veut pas devenir un expert. Il a besoin d'être orienté. Logique de parcours dit guidé.
Un autre parcours classique consiste à rebondir de produit en produit en utilisant les modules de ventes croisées - cross selling. Amazon est le seigneur de ce modèle. Tel utilisateur qui achète ce produit regarde ce produit, et achète cet article. Logique de parcours d'utilisation dit ricochet.
Ces quelques cas constituent un bon résumé des parcours utilisateur sur un site ecommerce. Tactiques de contournement et stratégies du moindre effort (paresse) sont à l'oeuvre. L'utilisateur est en quête d'efficacité et il s'est habitué à être servi par Google... Pas de temps à perdre dans un catalogue... Vous observerez que la manipulation du catalogue au travers de la navigation n'est pas la partie que nous avons développée le plus. C'est que, d'une façon ou d'une autre, la navigation est morte. Mais il reste important d'organiser le catalogue, si ce n'est pas pour l'utilisateur, faisons-le au moins pour les spiders des moteurs de recherche.
Vous avez bien compris que les enjeux de la conception du catalogue dépassent l'organisation du référentiel produit. Et, à la lueur des observations formulées en matière de parcours utilisateur, c'est le design de l'interaction qui tend à devenir crucial dans le travail de conception du catalogue. Pour épouser toutes les stratégies d'exploration d'un référentiel d'articles, le concepteur doit proposer différentes modalités d'exploration des catalogues de produits.
La clé, c'est le parcours.
En effet, si le catalogue permet d'explorer les rayons de façon rationnelle, dans les faits, ce n'est pas l'usage qui prévaut. Les concepteurs et les porteurs de projets sont pourtant très bêtes sur ce point quand on voit les semaines passées à faire et refaire l'arborescence :)...
Combien de clients prennent leur charriot pour naviguer méthodiquement dans chaque rayon de leur supermarché ? C'est absurde !
Au-delà de l’optimisation de la segmentation du catalogue (organisation, hiérarchisation, choix des labels), la conception du catalogue produit implique donc un important travail de diversification des modes d'accès aux produits. Nous en parlons dans les méthodes de conception du catalogue produit, un peu plus loin.
Le premier objectif de la conception du catalogue produit, c'est d'abord de l'organiser efficacement. On optimise la segmentation du catalogue produit pour en faciliter l'accès côté utilisateur. Il faut réussir à trouver le bon compromis entre largeur et profondeur. On verra comment dans les méthodes.
Le deuxième objectif, au moment de concevoir l'organisation du référentiel de produits, c'est de diversifier les modalités d'accès, ce qui passe par une architecture de l'information matricielle (plusieurs modalités d'exploration du catalogue) et des parcours d'utilisation variés. Offrir plusieurs moyens pour réaliser une même tâche, en résumé.
La force d’un catalogue produit interactif est d’allier un côté flexible, pour gérer le flux d’entrées des nouvelles offres et le caractère saisonnier des opérations commerciales, à une logique d’organisation homogène orientée utilisateur. A cet effet, les travaux d’organisation du catalogue peuvent être consolidés par la mise en place de test du type tri de cartes, afin de confronter les choix opérés à la logique de classement effective des utilisateurs finaux.
Organiser un catalogue ou réorganiser un catalogue produit, c'est essayer de simplifier les accès aux offres et travailler le côté intuitif...
Les objectifs visés par des travaux en matière d’optimisation de catalogue et d'architecture de l'information au sens plus large :
IAFACTORY vous recommande de travailler la segmentation et la conception de l'UX de votre catalogue produit dans les cas suivants :
étude de dispositif numérique
conception de dispositif numérique
iafactory
Pour commencer, si un référentiel produit existe déjà, mettez-le de côté (!). Cela pourrait vous perturber...
Vous risquez de perdre votre sagacité. Vous pourrez toujours reprendre le référentiel existant à la fin de votre travail d'architecture de l'information. Pour comparer...
Veuillez noter que c'est un travail technique et fastidieux qui peut prendre plusieurs semaines. Ne confiez pas cette tâche à un débutant. Et n'imaginez pas qu'un robot fera mieux que vous...
Il est recommandé que l'architecte de l'information puisse travailler de façon intelligente et collaborative avec les chefs de produits - chefs de rayons.
En matière d'organisation du catalogue, vous avez le choix entre 2 méthodes : bottom-up, up to bottom. Autrement dit, soit vous créez des catégories par le haut, puis vous descendez progressivement vers les niveaux inférieurs du catalogue. Soit vous commencez par le bas, et vous remontez vers le niveau supérieur de l'arborescence.
Voici notre conseil :
la méthode bottom up est la plus appropriée pour construire un catalogue produit. Il vaut mieux dans ce cas précis, partir des produits, opérés des regroupements par grappe (segmentation). Vous disposerez d'une vue fragmentée de la granularité du catalogue. Excellent moyen pour bien comprendre les spécificités du catalogue et des produits. Chaque grappe de produits (catégorie) pourra être étoffée ou réduite.
Avec la méthode du bas vers le haut, vous vous basez sur les fondamentaux et les faits : les caractéristiques pragmatiques des produits.
La méthode up to bottom peut donner des résultats alambiqués et part souvent d'un postulat : faire entrer toutes les produits dans 6 à 8 catégories. A la fin, il y a toujours des sections qui se perdent et qu'on va ranger par défaut, arbitrairement. Meilleur moyen de créer un labyrinthe. A réserver aux concepteurs très expérimentés, qui n'ont pas d'immunité par ailleurs...
Dans une phase de cadrage, dressez l’inventaire complet des catégories de produits. Explorez les attributs de chaque famille de produits afin de rapprocher les catégories partageant des caractéristiques communes.
Le travail doit porter sur tous les niveaux de votre arborescence et doit prendre en compte la largeur et la profondeur de toutes les gammes.
Autre point important, la compréhension des flux et des phénomènes dynamiques dans la gestion des produits de votre business : pour dire ça en français, il faut tenir compte des variables de volumétrie (mini, maxi / disponibilité des stocks) dans les travaux. Considérer qu'une catégorie de produits peut accueillir de 10 à 50 produits. Bien sûr, tout dépend du business de chaque commerçant. Cela peut-être plus, cela peut-être moins. Dans tous les cas, aussi subjectif que cela puisse paraître, un bon catalogue est équilibré : il y a des moyennes de produits équivalentes d'un rayon à l'autre. Autrement dit, ne créez pas des catégories pour moins de 3 produits. Très contre-productif, et vous aurez beaucoup trop d'étagères :)...
Il nous apparaît important de rappeler la norme dogmatique du nombre magique de Miller : un humain a une mémoire active de 7 plus ou moins 2 items (à considérer pour le travail de classification). Une autre règle mise en relief par les sciences de l'influence montre que plus il y a de choix, moins l'humain est capable de choisir.
Un paramètre complémentaire et non négligeable à considérer relève de la dimension économique : le prix, la valeur... Les produits "chewing gum" n'ont pas la même valeur que les machines à laver...
Tenez compte de ces principes, même s'ils sont discutables, ils restent des phares dans votre travail de classification.
Par un jeu d’expérimentation progressive, projetez et imaginez différents modèles d’organisation que vous pourrez tester ad hoc en interne : le travail peut porter sur une fragmentation des entrées afin de faire remonter à un niveau supérieur certaines catégories.
Le travail peut aussi porter sur une logique de regroupement… Chaque logique de classement implique des incidences en termes d’utilisabilité : les modèles de classement apparaissant à priori les plus performants sont approfondis.
Ce travail de conception débouche sur une proposition de classification, ouverte sur différents attributs de classement, formalisée, le plus souvent, sous forme de tableau synoptique excel. Bien entendu, les logiques de classement du concepteur ne sont pas celles de l’utilisateur, raison pour laquelle il faut valoriser la création des systèmes d'exploration alternatifs (et éventuellement les faire tester : voir les travaux complémentaires).
Enfin, pour préparer le travail de design de l'interaction (parcours) et de design de l'information (interface utilisateur, écran, modules avancés), veillez à bien noter les caractéristiques qui peuvent faire l'objet de modalités d'exploration différentes : le prix, l'usage, la technicité, la technologie, la couleur, la qualité... Autant de variables qui permettront de diversifier l'exploration du catalogue.
Pour la conception et la mise en place d’une nouvelle segmentation de catalogue (nouvelles catégorisation), l’enjeu du travail consiste à offrir aux utilisateurs différentes modalités d’exploration du catalogue et différents modes d’accès aux produits.
L'approche de conception vise à dépasser la rigidité d'une logique de classement unique : c'est vrai, par défaut, organiser un catalogue implique de la rigidité, si on ne considère qu'une seule logique de classement. Il s'agit de concevoir le catalogue de façon matricielle... Le référentiel produit doit pouvoir être appréhendé par le biais de différentes caractéristiques. Autrement, dit l'interface utilisateur doit être flexible : une ouverture d’une part modulaire, pour permettre à l’utilisateur d’accéder au produit de différente façon, et d’autre part évolutive pour que les équipes métiers puissent ajuster au fil du temps les nouveaux flux d’entrées produits.
Modéliser le catalogue produit autour d’une logique de classement flexible, doit se traduire, côté utilisateur, par la possibilité d’accéder au produit de différente façon (par exemple un accès par catégorie peut être complété par un accès par ordre alphabétique, par fonction (laver, nettoyer, etc.).
Le concepteur veillera à mettre en place :
En matière de design de navigation, l'architecte de l'information veillera à donner des raccourcis vers les rayons les plus porteurs de business pour le commanditaire. HéHé, même si la navigation est morte, ça fera plaisir à votre client annonceur. Blague à part, ça reste une optimisation minimale mais très puissante pour donner de la visibilité aux catégories de produits porteuses.
De même, il apparaît important de bien faire figurer les opérations commerciales au sein de la navigation, de façon très contrastée. Les opérations de commerce doivent être relayées dans le design de l'information de chaque écran pour exposer l'utilisateur opportuniste aux parcours impulsifs (attention à ne pas traiter l'autopromotion comme une publicité !).
Lorsqu'un produit fait partie d'une opération commerciale, il est très important de le faire comprendre à l'utilisateur sur le plan du design, et de lui offrir des modalités d'accès aux autres produits de l'opération commerciale.
Le maillage du catalogue doit également faire l'objet d'un travail minutieux sur le plan SEO avec les spécialistes du référencement. L'architecte de l'information gagne à travailler avec les experts SEO pour connaître le potentiel business & trafic de chaque catégorie de produit.
Les techniques dites du siloing (arborescence classique et hiérarchique par thème, pilotée par le business) doivent être étudiées pour envisager les performances du catalogue sur le plan SEO. De même, les stratégies de cocon sémantique (arborescence dynamique et predictive sur la base des questionnements de l'usager, pilotée par les feedbacks utilisateurs plus que par les explorations de requêtes...) représentent des scénarios à envisager pour améliorer le potentiel SEO des thématiques les plus porteuses...
Comme vous pouvez le voir, la conception du catalogue doit considérer de nombreux paramètres : moteur de recherche et SEO, utilisateurs finaux, et bien sûr le business de l'entreprise. Un travail délicat.
Ne dépassez pas 15 catégories de produit au premier niveau. A une certaine époque, certains acteurs ecommerce n'hésitaient pas à empiler les onglets (plus de 30 catégories au premier niveau, on ne cite personne :)...
On entend souvent dire qu'une navigation ne devrait pas dépasser 5 à 9 items : oubliez tout ça, c'est du même registre que la règle des 3 clics (à mettre au bûcher). De toute façon la navigation est devenue secondaire, notez-le bien pour les années à venir !
Dans le niveau 2, ne dépassez pas 15 catégories. Et ainsi de suite. Vous voyez la logique ?
Et pourquoi 15 ? Pourquoi pas 20. Comme pour les enfants, il est important d'avoir des limites et des repères pour effectuer des choix dans un monde en mouvement :). 15 items peuvent être appréhendés rapidement. Plus vous proposez d'items, plus le travail de classification opéré par l'utilisateur sera important. Ne l'oubliez pas, nous sommes paresseux. Google nous a appris à nous contenter de la première page de résultats (10 occurrences en moyenne). Prenez cela en compte, c'est devenu une norme dans le modèle mental de tout être humain digitalisé...
Vous pouvez proposer jusqu'à 5 niveaux dans votre arborescence. Essayez de ne pas aller au-delà, notamment pour des raisons de référencement (on parle de risque SEO lorsque les contenus sont trop enfouis dans les sous-niveaux, mais il est très difficile d'avancer des chiffres et des faits sur cette question), mais aussi d'ergonomie et de repérage. La règle du 15 c'est :
Au total, 3615 étagères de rayons, voilà qui devrait satisfaire les grandes bibliothèques et les hypermarchés :).
Ne vous fixez pas sur le chiffre, retenez le concept. Limitez le travail de classification pour chaque niveau. L'utilisateur sera content. Et le concepteur aussi : hé oui, c'est que la place d'un écran est limité sur le plan de l'encombrement. Les experts SEO vous remercieront : moins de dilution du précieux jus de liens. Enfin, les chefs de rayon devraient apprécier eux-aussi : un périmètre équilibré, moins de choix côté utilisateur = plus de facilité à choisir... Mais bon 3615 rayons, ça fait beaucoup de motifs d'inertie.
Plus vous élargissez l'envergure au premier niveau, moins vous aurez de niveau dans la profondeur, en principe. A l'inverse, une navigation très resserrée au premier niveau a des conséquences sur la profondeur du catalogue.
La logique de classement validée, vous mènerez tout le travail de conception fonctionnelle détaillée par le biais de wireframes haute-fidélité : poser la navigation, modéliser la page d’accueil, travailler les entrées des univers produits, explorer toutes les modalités de filtre dans les listes de résultats, matérialiser les fiches produits ainsi que toutes les composantes fonctionnelles impliquées par l’exploration du catalogue produit (guide d’achat, comparateur, modules spécifiques, tête de gondoles, cross-selling, up-selling).
Note :
les mégas-menus de navigation sont loin d'être une bonne solution pour donner accès rapidement aux produits : trop de choses à classer côté utilisateur, il optera pour le moteur de recherche...
Quelles que soient le nombre de références impliquées (largeur, profondeur, priorisation, accès rapide, mises en avant, sémantique, technicité, etc.), c'est possible de réorganiser des catalogues, même les plus complexes. Nous l'avons fait pour des dizaines d'enseignes nationales. Pour des tableaux électriques. Et pour des milliers de références d'un catalogue de molécules chimiques. C'est bien plus difficile que de classer des catégories de meubles. Donc c'est possible :). Malheureusement, il n'existe pas de modèle de catalogue produit. C'est du cas par cas.
Une démarche d’optimisation et de conception de catalogue produit s’articule comme suit sur le plan de la méthode :
La conception d'un catalogue produit implique des travaux qui se rattachent à un inventaire des contenus.
L'inventaire des produits (ou des catégories) est le matériel de base permettant de procéder à la segmentation des contenus.
Des schémas complémentaires comme des cartographies de contenus peuvent aider les équipes projet à mieux visualiser la largeur et la profondeur du catalogue.
Vous pourrez modéliser la nouvelle structure et l'organisation au sein de l'arborescence de site web. Il est également intéressant de construire l'arborescence de l'ancien catalogue produit, pour comparer...
L’intervention en architecture de l’information est à compléter par la réalisation d’un tri de cartes, afin de confronter et d’ajuster les choix opérés par les concepteurs aux logiques de classement des utilisateurs finaux. En règle générale, cette prestation est externalisée pour éviter d'être juge et parti... Vous n'avez pas besoin de disposer d'un prototype pour réaliser un tri par cartes. Ensuite, le concepteur d'interface gagnera à travailler les parcours d'utilisation : parcours utilisateur.
Tout le travail de conception fonctionnelle est réalisé dans la phase de wireframing. Le maquettage fonctionnel débouche sur la réalisation d'un prototype fonctionnel qui sera l'outil utilisé pour réaliser les tests...
Des tests utilisateurs sont à conjuguer à l'analyse des performances web.
APPROFONDIR
le fonctionnement
Articles du journal à méditer :
Études de cas à lire :
Travaux à visualiser :
Compétences métier pour l'organisation du catalogue :
Fiche métier :
Livres à bouquiner :